Belka Tobis: le pangolin lyrique du Cameroun

Découverte musicale du week-end (via le blog enfantdukmer), Belka Tobis (cuisse de pangolin en langue Basaa) depeint la societe Camerounaise dans un lyrisme que d'aucuns voient comme un héritage d'Eboa Lotin (on veut bien le croire). Il chante en langue basaa mais étend son rythme au dela de l'Assiko vers le Makossa ou de Makoume.
Dans un lyrisme fort, il nous decrit un Cameroun en mots et en maux, et ce faisant relève le niveau de la production de Makossa actuelle en restant dans des tonalités pures et langoureuses et des thèmes d'actualité.

Cathy Yogo du Quotidien Mutations décrit l'album en ces termes "
dans un style poétique, le chanteur relate les scènes de la vie quotidienne. Il parle de la jalousie, l'amour, la souffrance, la prostitution, la médisance, etc. [..."Ayé Mock"] raconte l'histoire d'un jeune homme dont le départ pour l'Europe suscite des commentaires divers. Tandis que certains de ses parents restés au pays pensent qu'il est en prison, d'autres, par contre, lui reprochent de ne pas les aider assez. [...]Par contre, "Wem Nkana", (Mon blanc), deuxième titre de l'album, traduit les lamentations d'une prostituée."


Ayé Mock (Il est en prison) - mon titre préféré.
Wem Nkana (mon blanc)
Attention femme mariée
Manton ni pasto

update : la vidéo de son titre phare "a yé mock!"




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There are things we don't want to happen, but have to accept. Jennifer "JJ" Jareau