Les mots toujours tres lourds de sens du poete Senegalais Birago Diop a la memoire d'Emmanuel, de Frederic, de Michel, de Jean-Philippe et tous ceux qui nous precedent dans les vents de Dieu. Les morts ne sont pas morts, ils restent aupres de nous si ce n'est en nous ou encore ils marchent parmi les vents du monde selon cette phrase que j'affectionne particulierement du poete Allemand Rainer Maria Rilke. Pour Leopold Sedar-Senghor, dans la preface des contes d'Amadou Koumba , Birago Diop nous rappelle ce Pacte lourd mais essentiel qui nous lie a la vie : " Birago Diop ne fait que traduire, à travers la loi de l'interaction des forces vitales, la dialectique de la vie qui est celle de l'univers. A l'anarchie et à la mort s'oppose l'ordre de la vie. " Ecouter ce poeme. Ecoute plus souvent Les Choses que les Etres La Voix du Feu s’entend, Entends la Voix de l’Eau. Ecoute dans le Vent Le Buisson en sanglots : C’est le Souffle des anc...
Douala etant particulierement brumeuse en Janvier dernier, a cause de l'Harmattan venu du desert du Sahara, il n'etait pas particulierement agreable de se balader dans la ville pour admirer le paysage. Petite revue des hotspots de Douala la vibrante: Le dernier comptoir colonial : on y va clairement pour la vue imprenable sur la mer et le ndole. Le personnel y est toujours aussi peu amene, mais il ne tient qu'a vous de leur rappeler les fondamentaux de leur metier : contenter le client ! Si voir et etre vu vous indiffere, alors evitez les foules et preferez les heures creuses c'est a dire essayez d'aller dejeuner vers 14h comme ca vous pouvez admirer tranquillement la maree monter en sirotant un jus de Gingembre. Ce jus est une specialite de la maison. Je le classerais en 2eme position des meilleurs jus de gingembre de la capitale economique. Le soir, ne tardez pas en chemin et allez y vers 21h, car l'etablissement a tendance a etre en rupture de tout passee un...
I Les nuages couraient sur la lune enflammée Comme sur l'incendie on voit fuir la fumée, Et les bois étaient noirs jusques à l'horizon. Nous marchions, sans parler, dans l'humide gazon, Dans la bruyère épaisse et dans les hautes brandes, Lorsque, sous des sapins pareils à ceux des Landes, Nous avons aperçu les grands ongles marqués Par les loups voyageurs que nous avions traqués. Nous avons écouté, retenant notre haleine Et le pas suspendu. - Ni le bois ni la plaine Ne poussaient un soupir dans les airs; seulement La girouette en deuil criait au firmament; Car le vent, élevé bien au-dessus des terres, N'effleurait de ses pieds que les tours solitaires, Et les chênes d'en bas, contre les rocs penchés, Sur leurs coudes semblaient endormis et couchés Rien ne bruissait donc, lorsque, baissant la tête, Le plus vieux des chasseurs qui s'étaient mis en quête A regardé le sable en s'y couchant; bientôt, Lui que jamais ici l'on ne vit en déf...
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