Exploring why we work

Journée grise qui s'est terminée par un dîner avec un ami ce soir; la conversation a vite tourné autour de nos aspirations professionelles et me pousse à me (re) poser une question essentielle : "pourquoi travaillons nous?" Jory desJardins a fait un beau post à ce sujet.

Les réponses à cette question diffèrent d'un individu à un autre. Beaucoup d'entre nous restent mus par des raisons matérielles, mais au delà de ça quelles sont nos motivations, car l'argent ne saurait servir d'alibi toute une vie. L'argent est certes un moyen puissant, une contribution forte (mais non essentielle) à d'autres besoins autrement plus impérieux dans l'existence d'un homme et d'une femme. Je vois l'argent comme un "enabler" et non comme une fin en soi. L'argent n'est qu'une des raisons qui me poussent à me lever le matin. Les autres raisons incluent pêle-mêle l'atteinte d'objectifs personnels, le fun, l'envie d'apprendre et de contribuer à une chose utile pour un groupe d'hommes ou mon entreprise. Le jour où je n'aurais plus le sentiment de m'amuser, d'apprendre et/ou d'apporter mon écot, alors je passerai à autre chose. C'est arrivé par le passé et ca arrivera probablement demain.

Un de mes profs (Jeffrey Williams) nous avait confiés à la fin de son cours une réflexion qui me vient à l'esprit en écrivant ces lignes. Selon lui, un des secrets du bonheur était une carrière réussie et pour la réussir il fallait faire le métier que nous aimions le plus. "Pour savoir ce que vous aimez le plus, demandez vous quel métier pourriez vous faire gratuitement tellement il vous passionne...une fois que vous aurez déterminé cela, foncez et ne variez point!" (Ca n'est pas une retranscription fidèle, mais cette ainsi que ma mémoire a saisi cette pensée si juste.)

Et vous, pourquoi travaillez-vous?

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Commentaires

Anonyme a dit…
Je pense que travailler fait partie de ce que j'appelle "l'ordre social", un ensemble de choses que nous faisons, non seulement pour nous, mais parce que préétabli ou défini par la société. Et je fais le parallèle avec l'instruction par exemple, avec ceci de différent que, le travailleur est adulte et volontaire, à la différence de l'enfant qui subit.

Partant de là, "tant qu'à faire" comme diront d'autres, autant avoir la meilleure instruction qui nous donnera le meilleur travail, celui qui nous plait justement.

Et la notion de plaisir étant relative, en ce qui me concerne, je prete attention aux sous, aux acquis et l'apport futur du travail.

Tu sais, je lisais une pensée quotidienne hier justement sur le sujet. L'auteur exprimait l'idée selon laquelle, en fait, le travail vise la satisfaction de l'ego. J'ai approuvé certains points de son developpement, meme en me regardant dans la glace. Satané ego!
Anonyme a dit…
Ca c'est du sujet.
J'aime la citation que tu fais à la fin de ton post. Pour moi lorsque je me leve chaque matin
pour aller travailler c'est parce que j'ai le sentiment de changer à mon niveau les choses,le monde.C'est pour cela que je m'éclate comme on dit. Mais en meme temps je travaille
pour avoir les moyens de réaliser dans quelques années des projets qui me tiennent à coeur.
En passant si ca paye bien.....
Lydie a dit…
Kans, ce que tu dis est fort vrai tant l'égo joue une part forte dans l'équation. N'est-il pas finalement celui qui nous pousse à vouloir toujours plus?

Etum le retour :)
Anonyme a dit…
C'était ca en effet un des termes du developpement de ma lecture, cet ego qui amene à travailler plus pour avoir plus, meme au delà du raisonnable; encore faut-il pouvoir définir le raisonable n'est-ce pas?

Et puis, il y a la motivation des "sauveteurs du monde". Où, quand l'ego trouve un echo dans le boulot.
Enfin, bref, il y a longtemps, que j'ai cessé de croire avoir une mission sur terre, ...

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There are things we don't want to happen, but have to accept. Jennifer "JJ" Jareau